Didier Demozay
Didier Demozay / Patrice Barthès

15 janvier 2016 au 27 février 2016

Didier Demozay

L’année 2016 sera une année de grande visibilité pour l’œuvre de Didier Demozay qui s’impose surement, avec une exposition au MAMAC de Nice en janvier, suivie d’une autre à l’école des Beaux-arts de Valence, puis il exposera cet été chez Eric Linard et à la galerie BéaBa à Marseille cet été.

« Cette rencontre avec l’œuvre de Didier Demozay prend la forme d’une expérience. Il n’est question que d’éprouver, de ressentir cette peinture qui se donne à l’œil de manière immédiate, écrit Romain Mathieu dans la plaquette de l’exposition de Didier Demozay à l’H du Siège, à Valenciennes au printemps 2015. Une expérience, parce qu’elle se présente à nous dans la force de son évidence par la seule énergie de la couleur. Deux ou trois formes colorées dans l’espace du tableau occupent la surface, ou plutôt coexistent (…). Le dépouillement de la toile relève d’une affirmation sans emphase, ne laissant subsister qu’un éclat de vie. Dans ces peintures, se trouve constamment rejouée l’adéquation entre la forme, la couleur et leurs inscriptions dans un espace. Le blanc dans lequel elles s’inscrivent est un lieu actif : celui d’une mise en tension entre ces masses colorées. Il ouvre l’espace où ces formes semblent glisser vers l’extérieur du tableau, menaçant son unité et se maintenir ensemble dans la surface »[1].

[1] La vie intense de la peinture, texte de présentation de l’exposition de Didier Demozay, l’H du Siège, 2015


Patrice Barthès

Chorégraphe, danseur et artiste, investit en cette année 2016 l’espace de la galerie AL/MA et Le lieu multiple, où il présente son projet Size Of the Distance. Une interrogation sur l’espace, la distance entre deux points géographiques, ce qui est proche et ce qui est éloigné. Deux espaces, deux univers différents, mais un lien se fait par le trajet à pied parcouru par l’artiste au crépuscule. Moment de plénitude où les rues et les chemins quasiment déserts incitent à l’observation. Patrice Barthès capte ces instants par le biais d’une caméra et mesure la distance de son trajet grâce à un odomètre. Il matérialise ensuite cette distance parcourue par une bande de papier (ticket de caisse) de 57 mm de largeur qu’il enroule au moyen d’un dispositif inventé pour l’occasion. L’objet en papier qui en résulte incarne ainsi le lien entre les deux lieux et le vécu de la marche.

Pourquoi ce médium ? « Je pourrais tracer ce vécu sur une carte, en faire le récit, mais je serais contraint de modifier l’échelle. L’échelle de Size Of the Distant est 1.»[1]

Patrice Barthès fonde patricebarthès&Cie en 1992 à Montpellier. La même année, il présente Du haut d’un rêve à la Biennale des Jeunes Créateurs de Valencia. Depuis, il a été régulièrement invité à créer des pièces pour le Festival ou la saison de Montpellier Danse. Il multiplie les collaborations artistiques notamment sur le plan musical, allant jusqu’à chorégraphier les déplacements des musiciens sur scène (L’échec des 12 travaux..., X ROTONDA).

De 2009 à fin 2015, Patrice Barthès fait une résidence à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier et développe des projets en lien avec l’architecture, le paysage et l’espace public. Son parcours alterne désormais des créations pour la scène conventionnelle, l’espace théâtral, et des projets en espace public ou in situ, où il révèle la ville avec des propositions artistiques singulières et décalées.

[1] Patrice Barthès

communiqué de presse