Proposition de réunir 5 artistes coréens contemporains s’exprimant avec des médiums différents.

Devenue une puissance économique de premier plan (13e rang mondial), la Corée du Sud est désormais un des pays d’Asie le mieux doté en musées et fondations. Il accueille depuis 1995 un des rendez-vous internationaux les plus prescripteurs en Asie, la Biennale de Gwangju, qui permet à la Corée de se positionner comme carrefour international et régional de l’art contemporain. Dans ce contexte, la représentativité des artistes coréens en France et dans le monde n’a jamais cessé d’augmenter.

Le choix proposé à l’occasion de cette manifestation, dans le cadre de l’année de la Corée en France, réunit cinq artistes ayant un lien avec notre pays. Qu’ils vivent à Paris, comme Moon Pil SHIM (1958, à Daegu), Soo KIOUNG LEE (née à Séoul en 1969), ou Hee Won Lee (née en 1978 à Kyung Ki-Do), ils ont tous en commun de développer une pratique qui intègre des caractéristiques propres à leur culture d’origine. Ils continuent à exposer régulièrement en Corée, et s’emploient même à devenir les ambassadeurs des artistes français en créant des échanges.
Kim Myeongbeom (né en 1976 à Busan) et Kimsooja (née en 1957 à Taegu), entretiennent une relation plus distancée avec la France. Ils vivent aux Etats-Unis et sont régulièrement exposés en galerie (Paris-Beijing) et dans les institutions comme le MAC/VAL ou le musée de Saint-Etienne. Perçus comme les représentants parmi les plus actifs de leur générations, ces deux artistes s’incarnent dans des pratiques très différentes, vidéos/photos pour la seconde, volume/installations pour le premier. Kimsooja a fait de l’exil et du voyage le sujet de son travail, questionnant les mutations sociales et culturelles, tandis que Kim Myeongbeom, traduit la beauté et la complexité de la nature. Ces artistes, grâce à des pratiques très différentes, révèlent une esthétique bien particulière qui donne au spectateur une sensation de dépaysement, de plaisir et de pureté.